Alors que se tenait hier soir le conseil municipal, Bernard Diguet, 1er adjoint délégué à la Police, la sécurité et le Domaine public revient sur les deux délibérations qu’il présente. Le retour d’une fourrière automobile municipale à Manosque, attention à vos stationnements désormais, et l’arrivée le 1er avril de deux nouveaux compagnons chez les policiers municipaux. Mais à 4 pattes ! Car c’est officiel la police municipale aura une brigade cynotechnique, le sujet a été longuement débattu lors du conseil municipal de septembre dernier. Il s’agit maintenant de signer une convention de mise à disposition de chiens affectés à la brigade cynotechnique de la police municipale. Les deux policiers municipaux ont suivi une formation auprès du Club Canin sportif de Manosque et obtenu au bout d’un an leur certificat d’aptitude. Ils devront continuer à se former afin de poursuivre leur professionnalisation dans la conduite des chiens.
Pour Bernard Diguet, les deux animaux, un cane corso et un berger belge, apporteront un complément de sécurité aux habitants de la ville. Mais aussi aux policiers municipaux dans leur mission de maintien de l’ordre sur la voie publique. Des policiers municipaux qui avaient demandé à être armés, comme à Nice ou Béziers. Une requête évoquée lors du dernier conseil municipal et qui faisait suite aux tueries de Charlie Hebdo et de l’Hypercascher qui ont coûté la vie à une policière municipale. Pour l’heure le maire de Manosque, Bernard Jeanmet-Peralta s’y oppose. Cette brigade cynotechnique vient donc en complément de sécurité pour les agents. La présence de brigades cynophiles n’a cessé d’augmenter sur notre territoire depuis 1990. Au-delà de son aspect dissuasif, l’utilisation d’un chien est encadrée par des règles de droit commun citées dans le Code pénal et le Code de procédure pénale . Il est considéré comme une arme par assimilation dès lors qu’il est utilisé comme un moyen de défense (menace) et qu’il peut provoquer une blessure ou la mort d’autrui (cf. article 132-75 alinéa 4 du Code pénal ). Mais pas d’inquiétudes rassure Bernard Diguet les chiens seront muselés sur la voie publique et seront là pour assister les fonctionnaires de la police municipale à assurer la protection et sécurité des personnes et des biens. Au micro de Fréquence Mistral il revient sur les détails de cette brigade particulière.
Camille Garcia
Pour Bernard Diguet, les deux animaux, un cane corso et un berger belge, apporteront un complément de sécurité aux habitants de la ville. Mais aussi aux policiers municipaux dans leur mission de maintien de l’ordre sur la voie publique. Des policiers municipaux qui avaient demandé à être armés, comme à Nice ou Béziers. Une requête évoquée lors du dernier conseil municipal et qui faisait suite aux tueries de Charlie Hebdo et de l’Hypercascher qui ont coûté la vie à une policière municipale. Pour l’heure le maire de Manosque, Bernard Jeanmet-Peralta s’y oppose. Cette brigade cynotechnique vient donc en complément de sécurité pour les agents. La présence de brigades cynophiles n’a cessé d’augmenter sur notre territoire depuis 1990. Au-delà de son aspect dissuasif, l’utilisation d’un chien est encadrée par des règles de droit commun citées dans le Code pénal et le Code de procédure pénale . Il est considéré comme une arme par assimilation dès lors qu’il est utilisé comme un moyen de défense (menace) et qu’il peut provoquer une blessure ou la mort d’autrui (cf. article 132-75 alinéa 4 du Code pénal ). Mais pas d’inquiétudes rassure Bernard Diguet les chiens seront muselés sur la voie publique et seront là pour assister les fonctionnaires de la police municipale à assurer la protection et sécurité des personnes et des biens. Au micro de Fréquence Mistral il revient sur les détails de cette brigade particulière.
Camille Garcia
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Durée : 8'35"