A Digne, la semaine dernière, des conférences et tables rondes ont permis de faire connaître la Méthode des 3i. Ce principe de stimulation par le jeu permet à l’autiste d’évoluer, de retrouver des connexions au niveau du cerveau et de sortir de sa bulle pour communiquer. Durant ces journées consacrées à l’autisme, les organisateurs ont déploré l’absence de personnels hospitaliers sur des conférences et tables rondes où parents, psychologues, et enseignants ont témoigné de leur expérience. Des résultats positifs visibles, comme au Brusquet, la scolarisation de Djibril 9 ans : un bel exemple de réussite. Après 3 ans de méthode, et la présence d’environ 30 bénévoles en alternance, Djibril s’exprime, communique, et a pu intégrer l’école. Avec les témoignages de parents ayant découvert et appliqué la méthode des 3i, celui aussi de la psychologue et enseignante du jeune Djibril. Les parents ont expliqué leur parcours du combattant avec courage et émotion mais aussi comment ils ont fait face à la situation d’un enfant atteint du syndrome d’autisme. De nombreuses questions du public ont permis un échange intéressant, et ont redonné un peu d’espoir à d’autres parents déboussolés. Catherine de la Presle préside de l’association AEVE Autisme Espoir Vers l’Ecole. A l’annonce du syndrome décelé chez son petit-fils il y a plus d’une dizaine d’années, elle a mené sa bataille pour lutter contre l’autisme, qui, selon elle, n’est pas une fatalité. Après de nombreuses recherches, c’est aux Etats-Unis qu’elle a découvert une méthode comportementale pour autiste qui semblait faire ses preuves, et qu’elle a ensuite importé, et adapté en France. C’est la Méthode des 3i. Mais ça n’est pas la seule et une concurrence réelle existe entre les défenseurs de telle ou telle méthode. Je vous propose d’écouter. Catherine de la Presle. Reportage Odile Frison.
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Durée : 8'48