Le Revenu de Solidarité Active est une prestation sociale dont le but est que des personnes défavorisées puissent avoir un minimum de ressources pour vivre dignement. Son maximum est aujourd’hui fixé à 550 € pour une personne seule.
Avec son collègue Mathieu Klein qui préside le Conseil départemental de Meurthe et Moselle, la députée marseillaise Claire Pitollat a été chargée par le Premier ministre d’une mission d’évaluation du dispositif sur le terrain. Leurs conclusions pourraient inspirer un volet du plan de lutte contre la pauvreté que les acteurs sociaux, les élus et les bénéficiaires ou futurs bénéficiaires d’allocations attendent pour cet automne.
Partant d’un élan solidaire positif, le RSA pose plusieurs questions : comment accompagner efficacement les bénéficiaires vers un emploi ou une formation par exemple. Peut-on simplifier les démarches administratives entre les différents organismes concernés par le dispositif ? Pourquoi de nombreuses personnes qui pourraient y avoir droit ne le demandent pas ? Géré par les départements, ceux-ci manquent de ressources alors que la demande explose et que les remboursements de l’Etat se font attendre etc.
Accueillie à Manosque par sa collègue Emmanuelle Fontaine-Domeizel, Claire Pitollat a examiné la situation dans un département rural pour mieux cerner la question.
Je vous propose de l’écouter à l’issue d’un point presse avec des journalistes locaux.