Ce pourrait être le mot d’ordre du séminaire qu’ont organisé Objectif Plus et le DLA (dispositif local d’accompagnement) à Manosque. Et ce, à l’heure où les associations, coopératives, fondations ou mutuelles, autrement dit le secteur traditionnel de l’Economie Sociale et Solidaire, souffre des restrictions budgétaires mais aussi du peu de reconnaissance des autres acteurs publics et privés. Et curieusement, a contrario, les entreprises plus classiques, elles, se revendiquent d’un rôle social parfois très flou. Ainsi la RSE, fameuse responsabilité sociétale des entreprises mise en avant ces dernières années reste discutable quant aux motivations des entreprises même si c’est un pas en avant. En stigmatisant : je peux vous empoisonner à grande échelle avec des aliments douteux, payer des salaires indécents à mes dirigeants et en même temps faire travailler des ouvriers en Asie dans des conditions déplorables, mais je plante aussi des arbres dans une zone urbaine ou bien je distribue des bourses à des enfants défavorisés et surtout, je le fais savoir car c’est bon, très bon, pour l’image de l’entreprise. Vive la com !
Nous sommes loin de l’action sur le terrain des associations, mutuelles ou fédérations qui étaient présentes à Manosque pour écouter Hélène Duclos. Ethique, intérêt général, éducation populaire, lien social, lutte contre les discriminations, c’est le cœur de l’action quotidienne des présents à Manosque. La dynamique du séminaire a permis de plancher sur l’utilité sociale et les manières de valoriser celle-ci. Des pistes ont été avancées sur la gouvernance, la recherche de financements et partenariats et aussi sur l’agrément ESUS Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale, une ouverture gravée dans le marbre de la loi de 2014. Un agrément auquel peut prétendre toute entreprise poursuivant une utilité sociale et pouvant conduire à une diversification des ressources et moyens par des financements spécifiques. Une piste d’avenir et un pont intéressant entre le secteur marchand et le monde associatif, mutualiste et coopératif.
Je vous propose d’écouter Sylvie Le Breton, elle a organisé ce séminaire pour l’association Objectif Plus puis la consultante-experte Hélène Duclos qui a su étayer son exposé d’exemples marquants.
Nous sommes loin de l’action sur le terrain des associations, mutuelles ou fédérations qui étaient présentes à Manosque pour écouter Hélène Duclos. Ethique, intérêt général, éducation populaire, lien social, lutte contre les discriminations, c’est le cœur de l’action quotidienne des présents à Manosque. La dynamique du séminaire a permis de plancher sur l’utilité sociale et les manières de valoriser celle-ci. Des pistes ont été avancées sur la gouvernance, la recherche de financements et partenariats et aussi sur l’agrément ESUS Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale, une ouverture gravée dans le marbre de la loi de 2014. Un agrément auquel peut prétendre toute entreprise poursuivant une utilité sociale et pouvant conduire à une diversification des ressources et moyens par des financements spécifiques. Une piste d’avenir et un pont intéressant entre le secteur marchand et le monde associatif, mutualiste et coopératif.
Je vous propose d’écouter Sylvie Le Breton, elle a organisé ce séminaire pour l’association Objectif Plus puis la consultante-experte Hélène Duclos qui a su étayer son exposé d’exemples marquants.