reportage violences sexistes.mp3 (5.88 Mo)
C’est un mot qui traduit une terrible réalité et qui fait désormais partie du vocabulaire médiatique et courant. Absent des pages du dictionnaire, féminicide recouvre cependant un phénomène inquiétant. A ce jour, et depuis le début de l’année, plus de 130 femmes ont succombé sous les coups d’un conjoint ou compagnon violent. Et si le mot est nouveau, le sujet, lui, ne l’est pas.
Le 25 novembre, journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Premier ministre Edouard Philippe a adressé un message clair à la nation : ne plus se taire et lutter sur tous les fronts.
La visite conjointe du préfet des Alpes de Haute-Provence et du procureur de la république à Manosque dans les locaux de l’atelier des ormeaux illustre cet objectif.
Guidés par l’équipe de l’association d’insertion, les représentants de l’Etat et de la Justice étaient accompagnés du délégué départemental au droit des femmes et du directeur adjoint de la DDCSPP ainsi que de l’élue manosquine en charge des questions sociales.
Visite fructueuse et échanges intenses marqués par un témoignage poignant questionnant les invités sur les conditions d’accueil et de suivi des victimes tant au niveau policier que pénal. Et partant sur les moyens dédiés au problème.
Il faut faire mieux et il semblerait que l’Etat puisse mettre des crédits supplémentaires pour lutter contre ce fléau. Vous entendrez le préfet Jacob esquisser quelques pistes. Il dira aussi l’attachement de l’Etat au rôle des associations qui, avec ses services et des professionnels (justice ou santé par exemple) fournissent un accompagnement efficace des victimes qui s’adressent à elles dans des situations de détresse et de dénuement.
Je rappelle que l’atelier des ormeaux a été créé en 1999 et accueille toute l’année des femmes avec ou sans enfants victimes de violences conjugales et de violences intrafamiliales ou en grande difficulté sociale.
Je vous propose d’écouter le préfet Olivier Jacob et le procureur de la république Stéphane Kellenberger à l’issue de leur visite manosquine.
Le 25 novembre, journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, le Premier ministre Edouard Philippe a adressé un message clair à la nation : ne plus se taire et lutter sur tous les fronts.
La visite conjointe du préfet des Alpes de Haute-Provence et du procureur de la république à Manosque dans les locaux de l’atelier des ormeaux illustre cet objectif.
Guidés par l’équipe de l’association d’insertion, les représentants de l’Etat et de la Justice étaient accompagnés du délégué départemental au droit des femmes et du directeur adjoint de la DDCSPP ainsi que de l’élue manosquine en charge des questions sociales.
Visite fructueuse et échanges intenses marqués par un témoignage poignant questionnant les invités sur les conditions d’accueil et de suivi des victimes tant au niveau policier que pénal. Et partant sur les moyens dédiés au problème.
Il faut faire mieux et il semblerait que l’Etat puisse mettre des crédits supplémentaires pour lutter contre ce fléau. Vous entendrez le préfet Jacob esquisser quelques pistes. Il dira aussi l’attachement de l’Etat au rôle des associations qui, avec ses services et des professionnels (justice ou santé par exemple) fournissent un accompagnement efficace des victimes qui s’adressent à elles dans des situations de détresse et de dénuement.
Je rappelle que l’atelier des ormeaux a été créé en 1999 et accueille toute l’année des femmes avec ou sans enfants victimes de violences conjugales et de violences intrafamiliales ou en grande difficulté sociale.
Je vous propose d’écouter le préfet Olivier Jacob et le procureur de la république Stéphane Kellenberger à l’issue de leur visite manosquine.
