Si la fête du livre jeunesse est une parenthèse enchantée pour les plus jeunes, les grands enfants que nous sommes ne sont pas en reste. La semaine dernière, à cheval sur Forcalquier et Manosque, 4 jours intenses et fournis nous ont emmenés sur la route de notre enfance. Une route peuplée de magie, de celle que seuls les livres ou la culture sous toutes ses formes, nous permet d’emprunter. Pour preuve, le spectacle ou plutôt la performance mécanisée de Magali Rousseau, Je brasse de l’air qui transporte petits et grands dans un univers de facéties, de minuties, où l’histoire familiale sert de fil rouge pour prendre et re(prendre) son envol.
Sa mère ne savait pas nager c’est pour ça qu’elle lui a appris à voler. Et tout est véridique, c’est elle qui le dit. Instants de grâce et de poésie mêlée à une ingéniosité apprise aux Arts décoratifs à Strasbourg. Magalie Rousseau parle des échecs et de la résilience grâce à ces êtres d’acier sortis de son imagination voilà 10 ans, bien avant que n’éclose le spectacle.Le clair-obscur de la salle voûtée de la fondation Carzou créée un espace hors du temps, intime, pour plonger sans aucune résistance avec celle qui il y a un an à peine n’était pas comédienne mais dans l’ombre des décors de théâtre. On plonge, on vole, on se sait plus bien, guidés par le son envoûtant de la clarinette du talentueux Julien Joubert. Un spectacle qui fait écho à nos peurs, nos racines, nos échecs mais nous rappelle surtout qu’il n’est jamais trop tard pour attraper nos rêves, nos utopies.
Voler est un acte de résistance. Alors laissons-nous emporter par Magali Rousseau, qui explique comment est née cette création planante. Son comparse à la clarinette-son et lumière, Julien Joubert revient sur leur collaboration. Ils répondent aux questions de Camille Garcia et Charlotte Boniteau.
Camille Garcia
Sa mère ne savait pas nager c’est pour ça qu’elle lui a appris à voler. Et tout est véridique, c’est elle qui le dit. Instants de grâce et de poésie mêlée à une ingéniosité apprise aux Arts décoratifs à Strasbourg. Magalie Rousseau parle des échecs et de la résilience grâce à ces êtres d’acier sortis de son imagination voilà 10 ans, bien avant que n’éclose le spectacle.Le clair-obscur de la salle voûtée de la fondation Carzou créée un espace hors du temps, intime, pour plonger sans aucune résistance avec celle qui il y a un an à peine n’était pas comédienne mais dans l’ombre des décors de théâtre. On plonge, on vole, on se sait plus bien, guidés par le son envoûtant de la clarinette du talentueux Julien Joubert. Un spectacle qui fait écho à nos peurs, nos racines, nos échecs mais nous rappelle surtout qu’il n’est jamais trop tard pour attraper nos rêves, nos utopies.
Voler est un acte de résistance. Alors laissons-nous emporter par Magali Rousseau, qui explique comment est née cette création planante. Son comparse à la clarinette-son et lumière, Julien Joubert revient sur leur collaboration. Ils répondent aux questions de Camille Garcia et Charlotte Boniteau.
Camille Garcia
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Durée :8'17"
Un extrait vidéo de Je brasse de l’air
Je brasse de l'air from Magali Rousseau on Vimeo.
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https://www.facebook.com/jebrassedelair
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