Les membres du collectif Réa interpellent Manuel Vals lors de sa venue
Ils ne lâcheront pas. Après 6 ans d’existence et une petite période de calme, les membres du collectif Réa reprennent du service. Ce collectif, fruit d’un autre combat mené pour l’obtention d’un nouvel Hôpital à Manosque s’est vite mué en collectif pour un service de réanimation. On se souvient déjà que lors de l'inauguration du nouvel hôpital Louis Raffalli, ils étaient là ! Et pour cause : alors même que les plans des architectes prévoyaient ce service au sein du nouvel Hôpital, il n’est jamais sorti du coma. Raison officielle invoquée ?
Un coût financier trop important. Une aberration selon Jean-François Peyllarey, responsable au sein de ce collectif pour plusieurs raisons : selon lui, un service de réanimation ne coûte rien et apporte beaucoup. Il est une vitrine attractive pour l'hôpital, la garantie pour une population avec une santé dégradée de pouvoir se soigner -or, aujourd'hui 50% des personnes malades vont se faire soigner ailleurs. Côté praticiens, c'est aussi la garantie d'attirer de bons professionnels qui aujourd'hui ne peuvent opérer et vont exercer leurs spécialités ailleurs.
Malgré une alternance politique, de Sarkozy à Hollande, plus de 65 000 signataires de la pétition mais aussi l'appui de toutes les municipalités du 04 et du Haut-Var ainsi que l'association des Maires du 04 sans oublier des motions-délibérations de toutes les collectivités territoriales (Conseil régional, départemental ou la Dlva) pour exiger auprès de l'ARS (l'agence régional de santé Paca) l'ouverture d'un service de réanimation, rien n’a changé.
C’est pourtant une question de vie et de morts, s’insurgent les militants. Selon une étude publiée par le CHU de Poitiers en 2012, en cas d’accueil tardif en réanimation, on constate un accroissement de 40 % des décès. Sur les 110 000 habitants du bassin de santé manosquin (sud du 04 et Haut-Var) - dont tous sont à plus d’une heure d’une réanimation - cela équivaut à 20 vies perdues par an.
Le collectif pour une Réa a donc décidé de frapper fort. Comment ? En interpellant tous les candidats départementaux et régionaux aux élections régionales mais aussi tous les personnages politiques visitant la région, en reprenant la distribution d’un nouveau tract sur le marché de Manosque et réactivant la pétition.
Enfin, une procédure judiciaire est lancée avec un avocat sur la base et l’exploitation de l’étude du CHU de Poitiers. Je vous propose d’écouter Léo Roussin et Christian Roubaud, membres du collectif pour une Réa et responsable syndical du bassin de l’emploi de Cadarache pour ce dernier. Enfin vous entendrez Jean-François Pellarrey dénoncer sans mâcher ses mots une chaîne de responsabilité allant de Manuel Valls et Marisol Touraine, à la préfète Patricia Willaert en passant par le responsable de l'ARS Paca et le député Christophe Castaner. Il les accuse d’être responsables de la mort d’individus depuis 6 ans faute d’actions de leurs parts. Ils répondent aux questions de Camille Garcia.
Un coût financier trop important. Une aberration selon Jean-François Peyllarey, responsable au sein de ce collectif pour plusieurs raisons : selon lui, un service de réanimation ne coûte rien et apporte beaucoup. Il est une vitrine attractive pour l'hôpital, la garantie pour une population avec une santé dégradée de pouvoir se soigner -or, aujourd'hui 50% des personnes malades vont se faire soigner ailleurs. Côté praticiens, c'est aussi la garantie d'attirer de bons professionnels qui aujourd'hui ne peuvent opérer et vont exercer leurs spécialités ailleurs.
20 vies perdues par an faute de réanimation
Malgré une alternance politique, de Sarkozy à Hollande, plus de 65 000 signataires de la pétition mais aussi l'appui de toutes les municipalités du 04 et du Haut-Var ainsi que l'association des Maires du 04 sans oublier des motions-délibérations de toutes les collectivités territoriales (Conseil régional, départemental ou la Dlva) pour exiger auprès de l'ARS (l'agence régional de santé Paca) l'ouverture d'un service de réanimation, rien n’a changé.
C’est pourtant une question de vie et de morts, s’insurgent les militants. Selon une étude publiée par le CHU de Poitiers en 2012, en cas d’accueil tardif en réanimation, on constate un accroissement de 40 % des décès. Sur les 110 000 habitants du bassin de santé manosquin (sud du 04 et Haut-Var) - dont tous sont à plus d’une heure d’une réanimation - cela équivaut à 20 vies perdues par an.
Interpellations des candidats aux régionales et procédure judiciaire
Le collectif pour une Réa a donc décidé de frapper fort. Comment ? En interpellant tous les candidats départementaux et régionaux aux élections régionales mais aussi tous les personnages politiques visitant la région, en reprenant la distribution d’un nouveau tract sur le marché de Manosque et réactivant la pétition.
Enfin, une procédure judiciaire est lancée avec un avocat sur la base et l’exploitation de l’étude du CHU de Poitiers. Je vous propose d’écouter Léo Roussin et Christian Roubaud, membres du collectif pour une Réa et responsable syndical du bassin de l’emploi de Cadarache pour ce dernier. Enfin vous entendrez Jean-François Pellarrey dénoncer sans mâcher ses mots une chaîne de responsabilité allant de Manuel Valls et Marisol Touraine, à la préfète Patricia Willaert en passant par le responsable de l'ARS Paca et le député Christophe Castaner. Il les accuse d’être responsables de la mort d’individus depuis 6 ans faute d’actions de leurs parts. Ils répondent aux questions de Camille Garcia.
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