C’est un moment attendu par tous les acteurs du territoire : les rendez-vous de l’économie permettent de dresser un bilan de la situation et également d’envisager des perspectives. Et particulièrement en début d’année.
En tribune, autour du préfet Chappuis, les services des Finances Publiques et de la Banque de France, Chambres de commerce et des métiers, l’Union des Entreprises et l’Agence de Développement des Alpes de Haute-Provence.
En cette période trouble (hausse des prix de l’énergie, inflation, guerre en Ukraine), ce point sur l’économie entre données statistiques et projections a répondu aux attentes des présents. Collectivités, services consulaires et banques par exemple.
Des échanges sur la conjoncture et des focus très ciblés 04 comme les chiffres du commerce extérieur boostés par la cosmétique ou le bon niveau de la fréquentation touristique. Le soutien aux entreprises durant la crise sanitaire, le plan de relance (172 M€ pour les Alpes de Haute-Provence), aujourd’hui France 2030 avec le soutien de la Région Sud, les chèques énergie, remises à la pompe ou encore le bouclier tarifaire toutes ces mesures ont maintenu l’activité professionnelle et agi sur les besoins des ménages. Le « quoi qu’il en coûte » de Bruno Le Maire a eu des effets positifs même si la Cour des comptes a pointé ces jours-ci le déficit public à 5% du PIB et la dette à 111 %.
La Banque de France souligne cependant la résilience de l’économie française avec une croissance qui pourrait s’établir à 2,6 % l’an passé mais un ralentissement en 2023 qui confirme la tendance de la fin 2022 dû à l’inflation et les prix de l’énergie. La prévision de 0,3 % de croissance pour 2023 est affichée par les services.
Pour l’heure, entreprises et collectivités sont dans le brouillard même si l’énergie de chacun et de tous est réelle.
Difficultés de recrutement, prix des carburants, électricité, matières premières, s’ajoutent à la hausse nécessaire du point d’indice des fonctionnaires territoriaux que n’avaient pas prévue les communes et intercommunalités et l’inflation généralisée ; ce sont autant de facteurs crispants.
Je vous propose d’écouter Richard Mathieu pour la Banque de France puis Marie-Pierre Courtaud des Finances Publiques qui rappelle les aides disponibles pour les entreprises face à la crise énergétique. Enfin nous entendrons Denis Vogade qui préside l’agence de développement et qui évoque l’accueil des entreprises dans le 04.
François Malabave
En tribune, autour du préfet Chappuis, les services des Finances Publiques et de la Banque de France, Chambres de commerce et des métiers, l’Union des Entreprises et l’Agence de Développement des Alpes de Haute-Provence.
En cette période trouble (hausse des prix de l’énergie, inflation, guerre en Ukraine), ce point sur l’économie entre données statistiques et projections a répondu aux attentes des présents. Collectivités, services consulaires et banques par exemple.
Des échanges sur la conjoncture et des focus très ciblés 04 comme les chiffres du commerce extérieur boostés par la cosmétique ou le bon niveau de la fréquentation touristique. Le soutien aux entreprises durant la crise sanitaire, le plan de relance (172 M€ pour les Alpes de Haute-Provence), aujourd’hui France 2030 avec le soutien de la Région Sud, les chèques énergie, remises à la pompe ou encore le bouclier tarifaire toutes ces mesures ont maintenu l’activité professionnelle et agi sur les besoins des ménages. Le « quoi qu’il en coûte » de Bruno Le Maire a eu des effets positifs même si la Cour des comptes a pointé ces jours-ci le déficit public à 5% du PIB et la dette à 111 %.
La Banque de France souligne cependant la résilience de l’économie française avec une croissance qui pourrait s’établir à 2,6 % l’an passé mais un ralentissement en 2023 qui confirme la tendance de la fin 2022 dû à l’inflation et les prix de l’énergie. La prévision de 0,3 % de croissance pour 2023 est affichée par les services.
Pour l’heure, entreprises et collectivités sont dans le brouillard même si l’énergie de chacun et de tous est réelle.
Difficultés de recrutement, prix des carburants, électricité, matières premières, s’ajoutent à la hausse nécessaire du point d’indice des fonctionnaires territoriaux que n’avaient pas prévue les communes et intercommunalités et l’inflation généralisée ; ce sont autant de facteurs crispants.
Je vous propose d’écouter Richard Mathieu pour la Banque de France puis Marie-Pierre Courtaud des Finances Publiques qui rappelle les aides disponibles pour les entreprises face à la crise énergétique. Enfin nous entendrons Denis Vogade qui préside l’agence de développement et qui évoque l’accueil des entreprises dans le 04.
François Malabave