En 1988, un jeune écrivain résidant à Manosque publie son premier roman : Les Chemins Noirs. Inconnu des lettrés, René Frégni obtient l’année suivante le Prix du Roman Populiste. Sa carrière était lancée. Depuis, plus d’une vingtaine d’ouvrages et de nombreux écrits ont ponctué la vie de ce romancier de l’âme souvent noire et de la nature toujours verte, il est une valeur sûre des éditions Gallimard.
Richard Galliano, lui, a fait vibrer son accordéon auprès des plus grands, Nougaro, bien sûr, mais aussi Barbara, Reggiani, Ron Carter, Chet Baker, Eddy Louiss et tant d’autres. Le musicien réputé étant un adepte des rencontres et des mots presque autant que des notes, sa cooptation avec René Frégni était inévitable. Elle fut sublime.
Car l’accordéoniste a composé un Oratorio en s’inspirant des textes noirs puis Alain Joutard est venu poser les voix de ses choristes sur le livret de Francine Couturier, des poèmes naturellement adaptés du roman. La suite, c’est un spectacle produit par La Seine Musicale où la musique et les mots sont en symbiose.
Le public manosquin a pu juger sur pièce lors d’une soirée au théâtre Jean le Bleu avec sur scène un improbable et surprenant René Frégni évoquant sa première rencontre avec Richard Galliano puis la complicité artistique pour célébrer un roman noir puissant et marquant pour l’écrivain.
Et devant ses proches, famille et amis, Frégni n’a pas flanché, au contraire, il était poussé et entraîné par le public presque autant que par ses talentueux complices d’un soir, bien plus rompus, eux, à l’exercice scénique que lui. Bravo René !
Richard et René m’ont accordé un entretien croisé à l’issue du spectacle, nous évoquons Giono avec l’un et Piazzolla avec l’autre.
François Malabave
Richard Galliano, lui, a fait vibrer son accordéon auprès des plus grands, Nougaro, bien sûr, mais aussi Barbara, Reggiani, Ron Carter, Chet Baker, Eddy Louiss et tant d’autres. Le musicien réputé étant un adepte des rencontres et des mots presque autant que des notes, sa cooptation avec René Frégni était inévitable. Elle fut sublime.
Car l’accordéoniste a composé un Oratorio en s’inspirant des textes noirs puis Alain Joutard est venu poser les voix de ses choristes sur le livret de Francine Couturier, des poèmes naturellement adaptés du roman. La suite, c’est un spectacle produit par La Seine Musicale où la musique et les mots sont en symbiose.
Le public manosquin a pu juger sur pièce lors d’une soirée au théâtre Jean le Bleu avec sur scène un improbable et surprenant René Frégni évoquant sa première rencontre avec Richard Galliano puis la complicité artistique pour célébrer un roman noir puissant et marquant pour l’écrivain.
Et devant ses proches, famille et amis, Frégni n’a pas flanché, au contraire, il était poussé et entraîné par le public presque autant que par ses talentueux complices d’un soir, bien plus rompus, eux, à l’exercice scénique que lui. Bravo René !
Richard et René m’ont accordé un entretien croisé à l’issue du spectacle, nous évoquons Giono avec l’un et Piazzolla avec l’autre.
François Malabave
Un extrait de l’0ratorio Les Chemins Noirs. Le texte s’intitule Epiphanie. René Frégni clame son adoration à sa fille. Un extrait du livret de Francine Couturier interprété par l’Ensemble Vocal Musiques en Jeux dirigé par Alain Joutard avec bien sûr le compositeur et accordéoniste Richard Galliano.