Bernard Chouial Président de Culture Loisirs et Patrimoine
Ce Concert aura lieu à 21h place de l’église Saint Sauveur à Sainte Croix du Verdon avec la soprano Lucile Pessey, Ventzislava Choykova au violon, Véronique Poltz au piano, et Jean-Louis Beaumadier au piccolo. Concerti, sonates, airs d’opéra « Mozart pour tous ». Bernard Chouial est président de l’association Culture Loisir et patrimoine, également membre actif de cinéma en pays dignois. Il présente au micro d’Odile Frison le concert de ce jeudi 3 août organisé par l’association, ainsi que les différents rendez-vous à venir en août avec Les écrans du Lac en partenariat avec Cinéma de pays. Bernard Chouial.
N.B la venue de Claude Touloumdjian Plongeur de recherche souterraine, pionnier de cette exploration à Fontaine l’Evêque que l’on retrouvera le mardi 8 août à la projection de films documentaires : « Fontaine l’Evêque » et « Dernière exploration à Fontaine L’Evêque » à la base de loisirs de Sainte Croix du Verdon « Si la vallée de Sainte Croix m’était contée… il y a 50 ans.
N.B la venue de Claude Touloumdjian Plongeur de recherche souterraine, pionnier de cette exploration à Fontaine l’Evêque que l’on retrouvera le mardi 8 août à la projection de films documentaires : « Fontaine l’Evêque » et « Dernière exploration à Fontaine L’Evêque » à la base de loisirs de Sainte Croix du Verdon « Si la vallée de Sainte Croix m’était contée… il y a 50 ans.
écouter :
2017.08.01 - Bernard Chouial présente Mozart pour tous.mp3 (3.1 Mo)
Plus d'info :
FONTAINE L’EVEQUE
Située à 420m d’altitude environ, dans le Var, Fontaine l’Evêque, par son débit, est l’une des six plus grosses sources karstiques de France qui varie de 2 m3 /seconde à l’étiage absolu à 19 m3/s en crue, le débit moyen étant voisin de 6 m3/seconde. Elle est située en rive gauche du Verdon, en amont de l’entrée des gorges de Baudinard. L’ouverture d’entrée est plutôt petite (2 m x 1,5 m). A l’étiage, elle était pénétrable sur 25 m environ, avec une succession de petites salles, au ras de l’eau, le sol étant encombré de gros blocs.
Actuellement, cette entrée est noyée par le barrage de Sainte Croix, sous 70 m d’eau.
Il y a plus de 50 ans, avant la construction de ce barrage, les tentatives de pénétration étaient infructueuses. Au mois d’août 1966, deux plongeurs Belges du C.S. de Namur (B. Destreilles et JM. Lefèvre), arrivent à pénétrer d’une centaine de mètres. C’était l’époque où l’EDF entamait ses travaux et était intéressée par ces découvertes et faisait intervenir, début 1967, les plongeurs de la Comex qui faisaient surface un peu plus loin, dans la salle du Zodiac, à l’air libre. Dans les mois qui suivirent, l’EDF creusait une galerie pour rejoindre cette salle.
Cet accès a permis de découvrir plusieurs boyaux aériens, totalisant 150 m environ.
Dans la partie active de la rivière, l’équipe de la Comex progressait d’une cinquantaine de mètres jusqu’à un puit. Les plongeurs Belges reprenaient les plongées, descendaient le puits de 22 m pour progresser ensuite d’une vingtaine de mètres à 32 – 35m de profondeur.
Durant l’automne et l’hiver 1967/1968, les plongeurs du GEPS de Marseille (B. Sapin, JL Vernette et C. Touloumdjian, …), poursuivaient l’exploration depuis la salle du Zodiac. Ils découvraient vers -35m, après le puits, une cinquantaine de mètres de galeries, (de 2 m x 4 m), conduisant sur un puits qui descendait à – 47 m et donnait sur une galerie horizontale. A cette côte, JL Vernette découvrait une quarantaine de mètres de galerie, toujours sous l’eau.
Au total, dans la Fontaine, plus de 300 m de galeries noyées ont été explorés ainsi que plus de 150 m de conduits hors d’eau. La particularité de ce réseau réside dans le fait que sa partie active ne possède pas de dépôts argileux, ce qui nous a permis de pouvoir progresser sans fil d’ariane, (chose totalement interdite en plongée souterraine) et d’avancer à contre-courant par des techniques d’escalade en plongée.
Le bassin d’alimentation de la Fontaine s’étendrait sur 200 km2, jusqu’au plan de Canjuers. Malheureusement, les travaux entrepris par EDF (puits cimentés et buses), interdisent toute pénétration dans ce système situé par 60 m à 70 m sous l’eau du lac.
Claude TOULOUMDJIAN
Située à 420m d’altitude environ, dans le Var, Fontaine l’Evêque, par son débit, est l’une des six plus grosses sources karstiques de France qui varie de 2 m3 /seconde à l’étiage absolu à 19 m3/s en crue, le débit moyen étant voisin de 6 m3/seconde. Elle est située en rive gauche du Verdon, en amont de l’entrée des gorges de Baudinard. L’ouverture d’entrée est plutôt petite (2 m x 1,5 m). A l’étiage, elle était pénétrable sur 25 m environ, avec une succession de petites salles, au ras de l’eau, le sol étant encombré de gros blocs.
Actuellement, cette entrée est noyée par le barrage de Sainte Croix, sous 70 m d’eau.
Il y a plus de 50 ans, avant la construction de ce barrage, les tentatives de pénétration étaient infructueuses. Au mois d’août 1966, deux plongeurs Belges du C.S. de Namur (B. Destreilles et JM. Lefèvre), arrivent à pénétrer d’une centaine de mètres. C’était l’époque où l’EDF entamait ses travaux et était intéressée par ces découvertes et faisait intervenir, début 1967, les plongeurs de la Comex qui faisaient surface un peu plus loin, dans la salle du Zodiac, à l’air libre. Dans les mois qui suivirent, l’EDF creusait une galerie pour rejoindre cette salle.
Cet accès a permis de découvrir plusieurs boyaux aériens, totalisant 150 m environ.
Dans la partie active de la rivière, l’équipe de la Comex progressait d’une cinquantaine de mètres jusqu’à un puit. Les plongeurs Belges reprenaient les plongées, descendaient le puits de 22 m pour progresser ensuite d’une vingtaine de mètres à 32 – 35m de profondeur.
Durant l’automne et l’hiver 1967/1968, les plongeurs du GEPS de Marseille (B. Sapin, JL Vernette et C. Touloumdjian, …), poursuivaient l’exploration depuis la salle du Zodiac. Ils découvraient vers -35m, après le puits, une cinquantaine de mètres de galeries, (de 2 m x 4 m), conduisant sur un puits qui descendait à – 47 m et donnait sur une galerie horizontale. A cette côte, JL Vernette découvrait une quarantaine de mètres de galerie, toujours sous l’eau.
Au total, dans la Fontaine, plus de 300 m de galeries noyées ont été explorés ainsi que plus de 150 m de conduits hors d’eau. La particularité de ce réseau réside dans le fait que sa partie active ne possède pas de dépôts argileux, ce qui nous a permis de pouvoir progresser sans fil d’ariane, (chose totalement interdite en plongée souterraine) et d’avancer à contre-courant par des techniques d’escalade en plongée.
Le bassin d’alimentation de la Fontaine s’étendrait sur 200 km2, jusqu’au plan de Canjuers. Malheureusement, les travaux entrepris par EDF (puits cimentés et buses), interdisent toute pénétration dans ce système situé par 60 m à 70 m sous l’eau du lac.
Claude TOULOUMDJIAN
