Le jeudi 14 novembre, le squat appelé le Bou'Li a été évacué par les forces de l'ordre. Ce squat avait été ouvert début octobre dans les locaux et ancien restaurant de l'Amicale Boule briançonnaise au Champs de Mars.
L'expulsion avait été ordonnée la veille par le tribunal judiciaire de Gap, saisi en référé par l'association bouliste et la ville de Briançon.
Arnaud Murgia, maire de Briancon avait dénoncé en octobre dans un communiqué de presse ce squat.
Extraits. Il "condamne avec la plus grande fermeté le nouveau squat et les comportements violents de militants d’ultra gauche à Briançon." "Il s’agit là d’activistes dont on sait qu’ils sont radicalisés et politisés." "Le droit s’appliquera et force restera à la Loi, car ceux qui veulent importer d’ailleurs en France un désordre sans nom à Briançon me trouveront toujours en face d’eux, tout simplement parce que je refuse que les Briançonnais se retrouvent pris en otage de situations qu’ils n’ont pas voulu et qu’ils se retrouvent à subir. "
Face à la décision du Tribunal, le maire se félicitait. Il écrivait sur les réseaux sociaux : " Le Tribunal judiciaire vient d’ordonner l’expulsion sans délai du squat du Boulodrome, dont chacun savait qu’il n’avait rien à voir avec le droit au logement et tout avec le militantisme le plus radical."
Du côté du squat, l'ambiance est tout autre. Fréquence Mistral a reccueilli les témoignages d'Alice et Jules au Bou'li juste avant l'expulsion.
Extraits. "C’était un lieu convivial (...). On avait des activités assez régulièrement (...) qui s’organisaient par des personnes, même extérieures, qui n’habitaient pas dans le squat. " "Ca a aussi été un lieu d''habitation pour des personnes expulsées de leur logement sur Briançon ou des personnes qui ne peuvent pas trouver un logement abordable (...) dans le briançonnais en raison de la crise du logement." "C’était un lieu où on pouvait aussi faire une organisation politique, avoir un espace réservé où on puisse parler, échanger."
L'expulsion avait été ordonnée la veille par le tribunal judiciaire de Gap, saisi en référé par l'association bouliste et la ville de Briançon.
Arnaud Murgia, maire de Briancon avait dénoncé en octobre dans un communiqué de presse ce squat.
Extraits. Il "condamne avec la plus grande fermeté le nouveau squat et les comportements violents de militants d’ultra gauche à Briançon." "Il s’agit là d’activistes dont on sait qu’ils sont radicalisés et politisés." "Le droit s’appliquera et force restera à la Loi, car ceux qui veulent importer d’ailleurs en France un désordre sans nom à Briançon me trouveront toujours en face d’eux, tout simplement parce que je refuse que les Briançonnais se retrouvent pris en otage de situations qu’ils n’ont pas voulu et qu’ils se retrouvent à subir. "
Face à la décision du Tribunal, le maire se félicitait. Il écrivait sur les réseaux sociaux : " Le Tribunal judiciaire vient d’ordonner l’expulsion sans délai du squat du Boulodrome, dont chacun savait qu’il n’avait rien à voir avec le droit au logement et tout avec le militantisme le plus radical."
Du côté du squat, l'ambiance est tout autre. Fréquence Mistral a reccueilli les témoignages d'Alice et Jules au Bou'li juste avant l'expulsion.
Extraits. "C’était un lieu convivial (...). On avait des activités assez régulièrement (...) qui s’organisaient par des personnes, même extérieures, qui n’habitaient pas dans le squat. " "Ca a aussi été un lieu d''habitation pour des personnes expulsées de leur logement sur Briançon ou des personnes qui ne peuvent pas trouver un logement abordable (...) dans le briançonnais en raison de la crise du logement." "C’était un lieu où on pouvait aussi faire une organisation politique, avoir un espace réservé où on puisse parler, échanger."
Evacuation du squat le Bou'li (13.58 Mo)