Onze vaccins, est-ce vraiment nécessaire ?

Depuis Pasteur, les temps ont bien changé. L'évolution du niveau de vie et les mesures d'hygiène protègent suffisamment aujourd'hui et ont permis d'éradiquer, ou presque, certaines maladies qui autrefois faisaient des ravages. En même temps, le développement lucratif de l’industrie pharmaceutique semble apporter fiabilité et sécurité. Ce n’est pas si simple !
En plus du DT-Polio, depuis le premier janvier, il est obligatoire de prémunir tous les nourrissons avec le vaccin hexavalent qui concerne six maladies comme la diphtérie, le tétanos ou encore la coqueluche et l’hépatite B pourtant très controversé, s’y ajoutent les vaccins contre le pneumocoque, le méningocoque C et le classique ROR (rubéole oreillons rougeole) ainsi que les rappels du calendrier vaccinal.  En tout onze vaccins au total (contre trois jusqu’à présent).
Certaines voix s’élèvent et estiment que la vaccination «à outrance» n'est pas forcément bénéfique pour les individus et pour une population entière. De nombreux esprits critiques  commencent à s'inquiéter des effets pervers de l’excès des vaccinations. Ces procédés ne sont pas dignes d’une démocratie selon ceux-ci et ne peuvent contribuer à l’apaisement nécessaire dans un débat concernant la santé publique. Manifestations devant le ministère de la Santé, pétitions et témoignages des opposants se multiplient dont l’association Evidence. Gregory Eaubelle son président répond aux questions de Laura Giraud.