Une conférence passionnante et éclairante en ces temps troubles où l’Union Européenne est brocardée parfois à juste titre. Invités par le maire de Manosque, Bernard Jeanmet, deux conférenciers face à une salle attentive. Bernard Ribault, ancien adjoint au maire de Sisteron et fondateur de la Société d’Economie Mixte locale a évoqué les enjeux actuels de l’Union Européenne, économie, énergie par exemple mais aussi des dossiers concrets aux noms évocateurs : Erasmus, Galileo ou Copernicus. Il a développé les effets toujours visibles de la crise des subprimes en posant la question : Sommes-nous à l’abri d’une autre crise ?
C’est ensuite Pierre Bernard-Reymond, ancien ministre, député, sénateur et bien sûr ancien premier magistrat de la ville de Gap qui a pris le relais. Fin connaisseur des arcanes européens, il a retracé l’histoire de l’Union, de la CECA des années 50 au marché commun et jusqu’à l’Europe des 28 et du Brexit, événement inédit aux effets incommensurables. Mais Pierre Bernard-Reymond a surtout parlé de l’Europe qu’il aime et celle à laquelle il aspire. Fustigeant les politiques ultralibérales, il prône une communauté apaisée, fraternelle et équitable. Et qui puisse peser sur la scène internationale à l’heure où Trump d’un côté et Poutine de l’autre la désignent comme l’ennemi à abattre.
Il faut conserver l’esprit des pères fondateurs : en resserrant la gouvernance il faut identifier et agir avec les trois blocs des pays adhérents : les Anglo-saxons d’un côté, les Européens du sud dans lesquels se trouve la France de l’autre et également les pays de l’Est à l’histoire compliquée et remuante. Enfin, il a évoqué les dangers des communautarismes, populismes et surtout des nationalismes.
Dans un court débat, le public a questionné les conférenciers sur les aides de l’Europe comme sur le besoin de protection des citoyens, élément à 10 000 lieux des préoccupations et actions des technocrates de Bruxelles.
Je vous propose d’écouter Pierre Bernard-Reymond à l’issue de cette conférence. Nous évoquons les lenteurs administratives ; le carré magique et tragique qui conduit le carriérisme des chefs d’Etats ; l’Europe fiscale et sociale qu’il reste à construire et nous parlons aussi des abus du Front National, parti anti européen et qui a financé des emplois de permanents en France avec des fonds dédiés aux assistants parlementaires à Bruxelles. Européen convaincu, Pierre Bernard-Reymond en appelle à la morale !
Reportage François Malabave
C’est ensuite Pierre Bernard-Reymond, ancien ministre, député, sénateur et bien sûr ancien premier magistrat de la ville de Gap qui a pris le relais. Fin connaisseur des arcanes européens, il a retracé l’histoire de l’Union, de la CECA des années 50 au marché commun et jusqu’à l’Europe des 28 et du Brexit, événement inédit aux effets incommensurables. Mais Pierre Bernard-Reymond a surtout parlé de l’Europe qu’il aime et celle à laquelle il aspire. Fustigeant les politiques ultralibérales, il prône une communauté apaisée, fraternelle et équitable. Et qui puisse peser sur la scène internationale à l’heure où Trump d’un côté et Poutine de l’autre la désignent comme l’ennemi à abattre.
Il faut conserver l’esprit des pères fondateurs : en resserrant la gouvernance il faut identifier et agir avec les trois blocs des pays adhérents : les Anglo-saxons d’un côté, les Européens du sud dans lesquels se trouve la France de l’autre et également les pays de l’Est à l’histoire compliquée et remuante. Enfin, il a évoqué les dangers des communautarismes, populismes et surtout des nationalismes.
Dans un court débat, le public a questionné les conférenciers sur les aides de l’Europe comme sur le besoin de protection des citoyens, élément à 10 000 lieux des préoccupations et actions des technocrates de Bruxelles.
Je vous propose d’écouter Pierre Bernard-Reymond à l’issue de cette conférence. Nous évoquons les lenteurs administratives ; le carré magique et tragique qui conduit le carriérisme des chefs d’Etats ; l’Europe fiscale et sociale qu’il reste à construire et nous parlons aussi des abus du Front National, parti anti européen et qui a financé des emplois de permanents en France avec des fonds dédiés aux assistants parlementaires à Bruxelles. Européen convaincu, Pierre Bernard-Reymond en appelle à la morale !
Reportage François Malabave
écouter :
Durée : 10'53''
2017-02-08 - Manosque - Pierre Bernard- Reymond.mp3 (6.69 Mo)
